vec la loi du 28 décembre 1904, les fabriques des églises et les consistoires se voient retirer le monopole des inhumations. Le service extérieur des pompes funèbres devient un service public appartenant aux communes. Dès 1905, la Ville de Marseille se dote d’une régie municipale de pompes funèbres.
Ses bureaux historiques ouvrent rue Jean Trinquet, près de la rue de la République (2e). Connus de tous les Marseillais, ils resteront ouverts jusqu’en 1989.
La régie se dotera même d’une écurie – jusque dans les années cinquante – puisque ses premiers corbillards furent hippomobiles. En 1993, une nouvelle loi entre en vigueur et libéralise le service des pompes funèbres. A cette occasion, le service des pompes funèbres et le service des cimetières fusionnent sous l’appellation Direction des Opérations Funéraires. La nouvelle direction s’installe au cimetière Saint-Pierre (5e). En 1998, une annexe est ouverte boulevard de Louvain.
Sept bureaux permettent aujourd’hui d’accueillir le public dans les meilleures conditions. Une salle d’attente et une salle d’exposition de cercueils sont également à disposition.
Depuis 1999, un funérarium municipal a vu le jour, au cœur du cimetière Saint-Pierre.
Si le monopole des régies municipales fut définitivement abrogé, le 8 janvier 1998, la Ville de Marseille a maintenu son soutien actif au service municipal des pompes funèbres, face à la concurrence du privé. La Ville de Marseille a voulu rester proche des administrés, être un acteur majeur local dans le funéraire et contribuer à une saine concurrence du marché.